Les châtiments corporels sont-ils négatifs ou positifs pour nos enfants ?

Si à l’époque de nos parents et nos grands-parents, le châtiment corporel était le moyen idéal pour éduquer les enfants, actuellement il est perçu comme étant une maltraitance. Nous nous demandons alors si c’est la nature du châtiment ou celle des enfants qui entraîné ce changement de point de vue. Ce n’est ni l’un ni l’autre d’ailleurs. Ce sont les parents qui donnent le châtiment qui ont changé, ou plutôt leur attitude.châtiment-corporel

Deux époques très différentes

Il faut l’admettre, si le châtiment corporel ne marche plus de nos jours, ce n’est pas parce que les enfants d’aujourd’hui sont plus révoltants. Les parents des siècles précédents ont été plus sages. Ils considéraient le châtiment corporel comme une correction pour remettre l’enfant au droit chemin. Ce sont souvent les pères de famille qui donnent les châtiments. Et ils le faisaient avec dignité et calme. Pas de claques ou de gifles pour rabaisser l’enfant, mais un rude coup de fouet dans le calme pour lui faire comprendre ce qui est bon et ce qui est mauvais.Fessée-châtiments-corporels De nos jours, les parents donnent souvent un châtiment (le plus souvent une gifle) pour leur propre tranquillité. Faute de temps et à cause du stress dû au travail, les parents ne supportent plus les réclamations de leurs enfants (la plupart du temps sous forme de pleur, de cri… de crises de toute sorte). Ainsi, au lieu de les écouter, les parents les forcent à se calmer grâce à un châtiment corporel.

Pour le bon usage du châtiment corporel

chatimentUn châtiment corporel en pleine irritation ne corrige l’enfant en aucun cas, mais va au contraire l’induire à la révolte. Il faut prendre le temps d’écouter les enfants face à leur résistance ou leur insuccès. Au lieu de prendre le moyen le plus rapide qu’est le châtiment corporel, il faut les écouter et les aider. C’est pour cela que les psychopédagogues d’aujourd’hui proscrivent le châtiment corporel. Les petits coups donnés dans la fatigue, les irritations et la colère ne peuvent avoir que de mauvaises conséquences comme une plus forte résistance, une fourberie et pire une profonde blessure d’amour-propre chez l’enfant.

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